Archives de catégorie : Huiles & Acryliques

Exercice.

Pour les exercices, pas de toiles sur châssis… juste de vieux calendriers de banques recouverts de Gesso. Transparence à l’acrylique pour cette nature morte.

Maternité.

A ajouter à ma série d’acryliques sur toiles, les ventres épanouis pleins de futures existences… Parenthèse extraordinaire de quelques mois dans la vie d’une femme, elle porte en elle un (ou deux) petit d’homme, un petit inconnu déjà si précieux.

Sur le Pont d’Avignon.

Vieille chanson française du XVème siècle (dixit Wikipédia). Elle a l’avantage de ne pas avoir de durée limitée, on ajoute des couplets à l’infini et les enfants adorent mimer entre 2 danses. Plus on est nombreux, plus il y a d’ambiance. Nos derniers petits-enfants sont encore un peu jeunes pour se mêler à leurs frère et cousins…l’an prochain Maëlle pourra entraîner les plus petits dans la ronde.

Les nomades de Pushkar

C’était en 2007, notre voyage en Inde du Nord nous avait conduits à Pushkar dans le Rajasthan. C’était le grand marché aux chameaux qui n’a lieu qu’une fois par an. Les nomades viennent de tout le pays pour vendre et acheter chameaux et chevaux. Le bétail est mis en valeur, maquillé. Le poil est taillé, rasé de façon à former arabesques et dessins géométriques. Les hommes vêtus de blanc, turbans colorés forment de petits groupes. Les femmes et les enfants, récoltent dans de grands paniers les crottes de chameaux qui seront vendues comme combustible. Une foule incroyable vit là, dans ce coin de désert pendant quelques jours…

Huile sur toile. On se serre sur un petit tapis.

Maison de pêcheur.

Tous les étés de mon enfance, je les ai passés à Wissant, petit village du Pas de Calais, sur la côte qui ne s’appelait pas encore « d’Opale ». Les maisons de « mat’lots » étaient petites, les volets peints aux couleurs des bateaux. Les portes basses obligeaient à baisser la tête, les murs exposés aux intempéries étaient goudronnés, les mêmes pots de peinture et de bitume servaient donc pour l’habitat et pour la carène des flobarts. Les flobarts, bateaux de bois typiques de ce petit bout de côte étaient adaptés pour une mise à l’eau sur le sable. J’ai librement représenté la mer à l’horizon mais les pêcheurs ne construisaient pas à proximité de la plage, ils vivaient plus haut, à l’abri dans le petit bourg. 60 ans plus tard la nature donne raison aux anciens, la mer a gagné du terrain, la digue est attaquée, les dunes ne protègent plus les villas du bord littoral.